Veganuary…ou comment manger plus de légumes est bon pour la planète.

Le mois de janvier est souvent synonyme avec résolutions et nouvelles habitudes. Saviez-vous qu’il existe un mouvement international qui encourage à essayer l’alimentation végétale? Lancé en 2014, Veganuary est une initiative qui vous donne le défi d’essayer de manger de façon végétalienne pendant tout le mois de janvier.

Qu’est-ce le véganisme?

Un mot qui déclenche souvent de grandes jasettes certes oui, mais c’est tout d’abord un mouvement de justice pour les animaux. Les véganes s’abstiennent d’acheter et d’utiliser tous produits d’origine animale et qui résultent d’une exploitation des animaux. Cela inclut la viande, les produits laitiers, les œufs, le cuir, la laine, le miel et etc. On peut retrouver les traces de cette position éthique depuis les années quarante.  Avec le temps, plusieurs mots ont découlé du terme «végane Vous avez possiblement entendu des expressions comme «végétalisme,» «plantbased,» «raw vegan,» «ethical vegan» et bien plus encore.

La cause de ces mots métamorphosés provient du simple fait que les gens n’adoptent pas tous une alimentation végétale pour les mêmes raisons. Certains l’adoptent pour des raisons éthiques alors que d’autres pour des raisons de santé. Plusieurs l’adoptent aussi pour des raisons environnementales. Je vous entends peut-être dire «ah oui, mais c’est quoi le lien entre ce que nous mangeons et l’environnement?»

Les industries de viandes, des produits laitiers et des œufs représentent une cause directe du réchauffement climatique. Pensez-y, nous sommes près de huit milliards d’humains sur la planète. Nous mettons ainsi au monde presque dix fois plus d’animaux terrestres par année, soit 85 milliards en 2022, pour les tuer et les manger. Selon un article de La Presse, il faut donc énormément de terres pour entretenir ces animaux et pour cultiver des aliments dont le soja pour la consommation des bovins. Ceci demande une déforestation colossale résultant en des impacts négatifs sur la biodiversité, les changements climatiques, la consommation d’eau et l’utilisation des pesticides.

L’article mentionne aussi que «l’alimentation végétalienne (végane) émet 75 % moins de GES que celle des grands consommateurs de viande et utilise 75 % moins de terre pour produire les aliments. Également, la quantité d’eau nécessaire pour produire et transformer des aliments végétaliens est 54 % moins importante que celle requise pour nourrir ceux qui mangent 100 grammes de viande par jour. Un régime végétalien réduit aussi de 66 % la perte potentielle de biodiversité causée par la production des aliments.»  

Pouvons-nous tous devenir végétaliens?

Dans un monde idéal, personne ne mangerait de viande et les conséquences néfastes sur l’environnement que nous connaissons liées à la surproduction disparaîtraient. Si vous aimez manger de la viande de temps en temps, passer d’une alimentation carnivore à flexitarienne aurait tout de même des effets considérables positifs. Donc plutôt que d’en consommer tous les jours, vous pourriez viser un repas qui comprend de la viande par semaine et bien la choisir.

Des ressources utiles pour essayer

Depuis quelques années, l’internet et les livres dédiés aux recettes végtaliennes et végétariennes sont beaucoup plus disponibles qu’avant.

Voici quelques ressources pour vous lancer ce mois de janvier et vous motiver à poursuivre par la suite!

Défi Veganuary

Ricardo cuisine …. des recettes végétaliennes!

Restaurants végétaliens à Montréal

Festival végane de Montréal (évènement annuel en novembre)

Le but n’est pas d’être parfaits mais de prendre conscience des impacts de nos choix alimentaires et poser des gestes qui aident notre planète.

Nous vous lançons le défi d’essayer et vous souhaitons de belles découvertes culinaires!

Pour aller plus loin

Sarah-Mé Loutfy, patrouille environnementale été 2024